Les équipes d’HOSPIMEDIA Groupe recèlent de personnalités singulières et de parcours parfois très originaux… On revient cette semaine sur l’expérience de Perrine, en stage au sein de la rédaction d’HOSPIMEDIA, en pleine période de crise sanitaire.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Perrine, j’ai 23 ans et je suis en dernière année de l’EJT (Ecole de Journalisme de Toulouse). Après deux ans de classes préparatoires littéraires, j’ai fait une L3 de lettres modernes et préparé les concours pour les écoles de journalisme avec un parcours ESJ.
J’ai eu l’école de Toulouse, je me suis donc exilée mais je reste attachée à notre belle région ! D’ailleurs, sur 4 stages, j’en ai fait 2 dans le Nord !
J’ai eu des expériences dans plusieurs domaines (média régional, média pour enfants et média d’actualité) mais le domaine de la santé m’intéresse particulièrement, c’est pourquoi j’ai choisi HOSPIMEDIA pour mon stage de fin d’année.
Quelles sont tes missions ?
Mes missions sont assez variées, je travaille à la fois sur des sujets spécialisés dans le sanitaire et médico-social et sur les sujets régionaux, notamment l’Occitanie, PACA et Corse, selon les besoins du moment. Je m’intéresse aussi beaucoup aux sujets autour de l’Europe. Et réaliser un stage de journalisme au sein d’un média santé en période de crise sanitaire est passionnant ! C’est très stimulant d’être au coeur de l’actualité.
3 mots pour définir ton stage ?
Je dirais tout d’abord que c’est une expérience enrichissante. En arrivant chez HOSPIMEDIA, je ne connaissais pas grand chose au domaine de la santé et j’étais un peu perdue avec tous les acronymes et sigles. J’ai beaucoup appris en 3 mois !
Ensuite, coordination parce que je trouve que la communication est très fluide. Il a beaucoup d’échanges entre les journalistes et une réelle réflexion collective sur les sujets. Il y a une vraie complémentarité entre les journalistes, ce qui est très enrichissant.
Et, enfin, je dirais autonomie. Même en tant que stagiaire, on me fait confiance et on me laisse une grande autonomie dans mon travail.
Peux-tu nous en dire plus sur ton mémoire ?
Mon mémoire portait sur l’impact des algorithmes sur les pratiques journalistiques. Durant mes cours sur l’écriture web, j’ai découvert qu’il y avait des règles à respecter pour être visible sur le web. Le fait que des journalistes soient obligés de se plier à ces règles m’a intrigué. J’ai donc voulu étudier ce phénomène et voir à quel point les médias étaient dépendants de Google et Facebook, véritables “infomédiaires”, c’est-à-dire intermédiaires entre le média et l’internaute. J’ai rencontré des référenceurs, de plus en plus présents dans les rédactions de médias en ligne qui dépendent de la publicité, mais aussi des journalistes pour confronter leurs points de vue. Si certains considèrent que s’adapter au web est le déclin de la presse, d’autres voient ça comme un retour à une qualité journalistique parce que le sujet est traité de façon plus efficace. C’est passionnant d’étudier tous ces enjeux !
Un souvenir marquant durant ton stage ?
Le moment qui m’a marquée ces dernières semaines a été une conférence de presse organisée par le CHR de Metz-Thionville le 31 mars. Il était débordé par l’afflux de patients infectés par le virus et la directrice lançait vraiment un cri de détresse : « Il n’y a plus d’extension possible, il nous faut 12 transferts par jour pour répondre aux besoins de la population. » C’est vraiment une période extraordinaire et en tant que journaliste on ressent au quotidien les difficultés des professionnels de la santé qu’on interroge. Ça apporte beaucoup au niveau humain et ça me donne encore plus envie d’être au coeur de l’actualité en ces temps compliqués et d’informer ceux qui en ont besoin.